Conférence de Michèle Gastambide, psychanalyste, suivie d’échanges structurés sur le thème « Un si vieux complexe ».

Samedi 29 février – 10h/12h30, accueil à partir de 9h30

L’Œdipe de Freud n’est pas mort, comme on l’entend dire souvent, parce qu’il serait dépassé en tant que théorie. Il garde toute sa force explicative ou thérapeutique dans certaines formes de famille ou de société, notamment celles qu’on dit « patriarcales ». Mais notre société a changé et il lui faut d’autres références à côté de celle-ci et en dialogue avec elle. Je reviendrai donc sur la lecture très particulière de Freud, puis explorerai d’autres lectures de l’Œdipe de Sophocle, en tentant de faire ressortir comment chacune est en rapport étroit avec l’état de la société dont le lecteur lui-même est porteur, à son insu.

Michèle Gastambide, psychologue-psychanalyste, en exercice depuis 1970 dans la région de Lille. D’abord en consultation psychiatrique à l’Hôpital St Philibert, puis comme thérapeute dans une Institution pour enfants de 3 à 15 ans, et parallèlement, depuis 1985, comme psychanalyste en libéral. Depuis 2000 elle travaille la question du matricide comme acte de penser nécessaire à l’individuation des sujets que nous voulons être aujourd’hui.

Publications :

« Le meurtre de la Mère – Traversée du tabou matricide » – Ed. Desclée de Brouwer – Paris, 2002.

« Oreste, face cachée d’Oedipe ? » – en commun avec J.P.Lebrun – Ed. Eres, 2013,
Traduit en italien :
« Oreste, la faccia nascosta de Edipo ? » Ed. Mimesis/studio di psicoanalisi – 2017.

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