Sextus Afranius Burrhus, soldat et précepteur

Conférence donnée le dimanche 20 juin 2010 à la Chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine, dans le cadre de la 13ème Journée du Patrimoine de Pays.

« Lorsque, en 51 après Jésus Christ, Sextus Afranius Burrhus est nommé par l’empereur Claude préfet du prétoire, charge créée par Auguste, réservée aux membres de l’ordre équestre, exercée au cours de l’empire soit par un seul homme soit plus généralement par deux, il accède en tant que commandant en chef de la garde prétorienne, seule force armée présente à Rome, à la responsabilité de la protection de l’empereur.

Cette charge, qui à l’apogée de l’empire fera de son titulaire le deuxième personnage de l’état, est loin d’être une sinécure dans un contexte politique où les conditions de l’accès et du maintien au pouvoir suprême dépendent d’un fragile équilibre entre les volontés et les intérêts de l’armée d’une part, du sénat d’autre part, équilibre sans cesse menacé par le choc des rivalités et des ambitions personnelles.

C’est avec cette nomination que Burrhus entre dans l’histoire du Haut Empire et que les récits des historiens de l’antiquité transmettent sur ce personnage des informations et des commentaires qui ne correspondent pas nécessairement aux critères des actuelles approches scientifiques. La légende se déployant autour de personnages célèbres et le prisme subjectif de commentateurs écrivant longtemps après les événements qu’ils relatent, colorent souvent les portraits tracés de l’encre des passions et des réflexes de prudence ou de flagornerie suscités par une dépendance plus ou moins subie aux puissants du moment.

Néanmoins la figure qui émerge de la collecte de « témoignages » de seconde main résulte d’une vision assez largement partagée semble-t-il de l’officier vaisonnais dont il offre l’image « globalement positive » transmise à la postérité. »

Téléchargez ici le texte complet (pdf), par Annie Blazy.

 

Atelier Démocratie

Comment certains orateurs prirent la parole pour soutenir et défendre la Res Publica, et comment quelques citoyens d’aujourd’hui réfléchirent à la question de savoir si « La démocratie a besoin des élites », qui fut l’objet en 2011 du concours du Jeune Cicéron.

Le dossier téléchargeable ici est celui remis à la Région Paca dans le cadre des Etats Généraux de la Démocratie mais pour aller au plus vite à l’essentiel, consultez dans ce dossier la synthèse établie par Jean-Bernard Bachet.